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Dans les autres communes

Arbigny et la commémoration du 19 mars 1962


C’est à Arbigny, l’une des plus petites communes parmi les 9 qui composent le comité cantonal de la FNACA que l’association d’anciens combattants a choisi de célébrer le 55me anniversaire du 19 mars 1962.

Cette cinquante-cinquième commémoration du 19 mars a été suivie par l'habituel contingent d'anciens combattants et leurs sympathisants.

La proclamation du cessez-le-feu, accueillie avec un immense soulagement par toutes les familles métropolitaines ayant un fils engagé dans les combats, mettait fin à 8 années de guerre. Elle signifiait la fin des angoisses pour les mères, pour les épouses éplorées, et le retour des fils, des époux mais aussi des pères dans leur foyer.

Aussi pour ces anciens soldats, leurs proches et leurs amis, ce 19 mars 1962, est une date qui a marqué leur vie.

Il importait que cette célébration soit parfaite. Un défilé dans les rues du village ouvert par la clique de Pont-de-Vaux, un rassemblement au centre du village... mais un énorme quiproquo sur le lieu même de la cérémonie. Tandis que la fanfare, les officiels et le public s’arrêtaient devant le monument aux morts sur lequel le maire Daniel Gras a déposé une gerbe en hommage à tous les défunts, les porte-drapeaux et leur président se rangeaient devant la stèle du 19 mars. Malentendu ? Manque de communication en amont ? Impréparation ? Sans doute un peu de tout cela mais la petite commune d’Arbigny qui avait dressé un chapiteau sur la place de la mairie pour accueillir les participants ne méritait pas ce couac.

Après que le maire ait lu le message du ministère des anciens combattants, les porte-drapeaux tournant le dos au monument officiel, c’est, après conciliabule, devant la stèle du 19 mars que furent honorés deux anciens combattants Michel Berrot, porte-drapeau et Marcel Mariller, tous deux membres du bureau, récompensés pour leur investissement au sein de l’association.

Nouvel accroc au protocole, l’animateur de la cérémonie a fait ouvrir le banc avant la remise des diplômes et refermé ensuite. Or cette procédure, régie par un décret de la Chancellerie, ne s’exerce que pour les remises de décorations, Médailles militaires, Croix de guerre et Croix du combattant, médaille d’honneur du porte-drapeau. Pas pour des diplômes fédéraux qui ne constituent en rien une reconnaissance officielle de la Nation...


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