Charpentier un métier qui ne se perd pas
C’est l’un des plus vieux métiers du monde. Lorsque les premiers hommes sortis des grottes ont eu à construire des abris, le bois fut leur premier matériau. Ils ont appris, d’abord avec des outils rudimentaires et à la seule force de leurs bras, à le découper, le façonner, à le dresser pour s’abriter puis ils en ont fait des outils de levage, des outils de travail, des engins de guerre, avant que d’autres matériaux comme le fer ou le béton ne lui succède.
Dans l’antiquité tout façonneur de bois était un charpentier mais on distinguait deux métiers : les charpentiers de petite cognée lesquels fabriquaient du mobilier et les charpentiers de grande cognée qui réalisaient les charpentes et construisaient des maisons de bois ou des bateaux. La charpenterie était considérée avec respect car ces hommes devaient maitriser quelques notions de mathématiques.
Plus près de nous reste l’image bucolique du charpentier délignant à la grande cognée une poutre dans un tronc d’arbre, un oeil fermé, l’autre suivant le trait de coupe préalablement tracé. C’était des artistes.
Tout cela a changé bien entendu. Les outils et techniques modernes ont complètement transformé ce métier. Si les constructions modernes se passent parfois de charpente avec leur toit en terrasse. Le traditionnel reste bien ancré notamment pour les construction individuelles.
Alors qu’en est-il aujourd’hui du métier de charpentier, au sens noble ?
He bien, il en est un à Ternant : Simon Boyer.
Un vrai charpentier, un artisan qui conçoit, calcule, fabrique dans le règles de l’art de vraies charpentes.
De ces charpentes en bois dont les fermes, un assemblage d’entrait, de poinçon, de contre-fiches et d’arbalétriers au robustes segments, supportent des pannes, des sablières et des chevrons. Leur vue réconforte et communique un sentiment de confiance par leur majesté, leur robustesse et leur solidité.
Simon Boyer les dessine, les fabrique sur mesure et il les installe.
Sa vocation car ç’en est une, lui est venue dès l’enfance. En regardant son père, agriculteur, construire un jour la charpente d’une maison. L’amour du bois s’est ancrée en lui. Pour un garçon qui a vécu son enfance à deux pas de la Saône, à Asnières, c’est presque un paradoxe.
Son métier il l’a appris à Cormaranche-en-Bugey à la MFR en plein coeur des forêts du plateau haut-bugiste.
« C’est une très bonne école, je lui dois beaucoup. Lorsque je vais prendre un apprenti, j’irai d’abord le chercher la-bas ».
15 ans d’ancienneté dans la charpenterie, plus de dix années passées au sein d’une grande entreprise à réaliser des ossatures de maisons en bois, des habillages de bardeaux, des charpentes et à les construire…
Et puis l’envie d’être son maître. En 2019, il s’est lancé. Un atelier à équiper petit à petit, une dégauchisseuse, une raboteuse, des scies, un camion, et tout dernièrement un Manitou…
Il a tout appris dans son école mais il lui fallu se perfectionner notamment sur un logiciel de dessin. Le métier, l’expérience, l’habitude et le coup d’oeil entrent pour une grande part dans sa facilité à apprendre toujours plus.
Sa maison à Ternant, en bois bien entendu… Imposante, il l’a conçue et l’a construite, seul…
Simon Boyer a un employé. L’apprenti, il ira bientôt le chercher.
« Au début, des entreprises que je connaissais m’ont un peu aidé, puis je me suis fait connaitre. Le bouche-à-oreille a assuré jusque-là la promotion de mon entreprise. Elle tourne bien et je fais tout pour qu’elle vive. Je ne me prends pas un gros salaire, pour moi c’est l’entreprise, son développement qui priment »
BS Charpente, c’est son nom réalise des charpentes en neuf ou en rénovation des rénovations de toiture et des fenêtres de toit, restaurations de couvertures, de zinguerie et prend en charge les projets de maisons à ossature bois de la conception à la réalisation.
Sa maison à Ternant, en bois bien entendu… Imposante, il l’a conçue et l’a construite, seul…
BS Charpente construction bois
06 34 23 61 63
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