L'éclairage du complexe sportif
Les deux clubs de football et de rugby vont pouvoir enfin s’entrainer sur les deux surfaces synthétiques (une pour le foot, une pour le rugby), les soirs d’hiver, lorsque les joueurs, rassemblés après leur journée de travail, vont enfiler la tenue de sport.
Ce jeudi, en effet, l’entreprise SMEE, a procédé à l’installation des mâts supportant les projecteurs et à leur raccordement. Quatre mats pour chacune des surfaces ont été dressés, soit 8 au total, posés de part et d’autres des surfaces de jeu. Les travaux préliminaires ont consisté durant les deux mois précédents à couler des socles de béton d’un poids de 17 tonnes chacun, afin d’y fixer les mâts d’une hauteur de 22 mètres pour le stade de football et de 25 mètres pour le stade de rugby, lequel, avec son anneau d’athlétisme, est d’une dimension supérieure. Chaque mât supporte en son sommet 4 projecteurs pour le stade de foot, 5 projecteurs pour le stade de rugby (avec évolution possible à 7 projecteurs) et est équipé d’une passerelle sur laquelle les équipes d’entretien pourront prendre place en toute sécurité.
Un héliportage spectaculaire
Pour dresser les mâts, la SMEE (Société mâconnaise d’entreprise électrique), basée à Sennecé-les-Mâcon, a fait appel à la société lyonnaise, TAF (travaux aériens français). Cette entreprise, spécialisée dans les travaux héliportés, est basée à l’aéroport de Bron (Rhône). L’opération a été effectuée à l’aide d’un hélicoptère de type écureuil A 350.
La charge maximum levable par l’hélicoptère ne pouvant être supérieur à 1200 kg, seuls 4 des mats, de longueur inférieure, destinés au terrain de football, ont été emportés en un seul élément et boulonnés au fur et à mesure sur leur socle de ciment par 24 pièces de visserie de 45 mm.
Des mâts plus hauts pour la piste d’athlétisme
Plus longs et plus lourds, les mâts de l’aire de rugby ont été posés en deux segments. La SMEE ayant levé et boulonné les 4 embases, hautes de 13 m, à l’aide de son propre matériel, durant la semaine précédente. Le pilote de l’hélicoptère a enlevé l’un après l’autre les 4 mats supérieurs (12 m) équipés de leur passerelle, pour les présenter au-dessus de leur embase afin d’y être emboîtés dans un manchon de 80 cm. Opération extrêmement précise et délicate compte tenu du vent, réalisée par le pilote en vol stationnaire et les techniciens de la SMEE juchés sur une nacelle à la hauteur de l’emboi
îtement.
Très spectaculaires, les manœuvres suivies par de nombreux curieux ont duré moins de deux heures. Laurent Clerc, directeur de la SMEE et Vincent Nectoux chargé d’affaires, ont supervisé les opérations.
Ce sont les derniers travaux conduits au complexe sportif sous l’ancienne collectivité territoriale. Il en aura coûté 1 450 000 euros HT.
Denis Guichard : Un équipement à rentabiliser
Co-président du Rugby-club de Haute-Bresse, Denis Guichard, présent au moment de l’installation, était intéressé au premier chef.
« Cet éclairage va nous permettre d’optimiser tout notre travail de formation aussi bien au niveau de nos éducateurs qu’à ceux de notre école de rugby, de notre pôle compétition et de nos séniors. Il faut bien avoir à l’esprit que notre sport se pratique en hiver et non au mois de juillet. A 17 heures, il fait nuit. Aussi n’utilisions-nous ces installations que le mercredi après-midi et le samedi. Ce complexe va être optimisé par l’arrivée de nouvelles pratiques comme le rugby à 5 que nous allons développer. Mais encore par l’ouverture de nouveaux créneaux pour les entrainements de nos différentes catégories de joueurs ou par l’organisation de stages intéressant le comité régional. Il sera utilisé pratiquement tous les soirs de la semaine à partir du lundi. Pour nous c’est la promesse d’un nouveau développement de notre bassin de rugby ».
Les deux clubs de football de l’USPA (Séniors) et de l’USBP (Club formateur) étaient également en attente de cette installation. Entrainements, mais aussi compétitions pour l’USPA vont désormais pouvoir s’y dérouler en nocturne.