Béatrice Jolivot, référente pour la biodiversité
Dans le cadre de l’Atlas de la biodiversité pour lequel la commune, ainsi que trois autres localités du département, a été sélectionnée, des rencontres découvertes ont eu lieu, animées par des représentants de la FRAPNA.
Béatrice Jolivot, élue, référente avec Olivier Marichy pour cette opération sur la biodiversité, mais également référente ambroisie sur la commune, en explique la démarche.
« Ces rencontres se sont faites sur deux temps. Une première soirée théorique durant laquelle on nous a expliqué comment on pouvait reconnaitre les papillons, nous avons aussi travaillé sur le vers luisant, comment le reconnaître, comment le protéger. Cette séance était destinée à nous donner des bases sur la reconnaissance, en particulier des papillons, à savoir comment les faire venir dans les jardins en installant certaines plantes plus bénéfiques que d’autres. Nous avons donc appris à les répertorier et nous avons pris connaissances des sites sur lesquels envoyer nos investigations ou enregistrer nos données directement. La deuxième journée s’est traduite concrètement par des visites sur le terrain au cours desquelles nous avons observé la nature ».
Ce projet d’atlas de la biodiversité se met bien en place ?
« Nous souhaitions faire des actions concrètes pour les habitants de la commune. Pour nous, en tant qu’élus, cela nous permet aussi de voir la commune autrement. Cela nous donne un autre regard et la faculté, aussi, de transmettre en particulier aux enfants, cette connaissance, notamment dans le cadre des TAP. Ensuite, pourquoi ne pas prolonger le projet dans les années à venir sans faire forcément appel à des intervenants, à partir du moment où, ayant la formation, nous serions à même d’assurer la diffusion de cette connaissance et de la faire découvrir sur le terrain ».
A travers une commission ?
« S’il y a une demande pourquoi pas. C’est vrai qu’il n’est pas évident, au départ, de faire venir le public. Pour cela il faut d’abord avoir les connaissances et être assez passionné pour pouvoir transmettre, ensuite, son envie et son désir. Je pense que petit à petit ça va se faire, mais les gens n’osent pas au début. Pour l’instant ça ne réagit pas vraiment.
Il n’est actuellement pas facile, pour nous, de répertorier, de faire des inventaires, surtout quand il s’agit de terrains privés. Les gens sont un peu méfiants ce qui est complètement normal. Il faut du temps pour que l’idée fasse son chemin, que l’on comprenne l’importance de la démarche. Mais c’est par le contact avec les enfants que l’on arrivera à faire évoluer les choses. Des projets sont envisagés. Dans un premier temps nous aurons une convention avec l’association Cardamine dans le cadre des activités périscolaires ».